Citation

"Mettre l'essentiel au coeur de l'important" (Bertrand Martin)

mercredi 14 juillet 2021

La fête de la République?


Aujourd'hui, en ce jour du 14 juillet, je reprends la plume.

Aujourd'hui, c'est la fête de la République, la célébration de la fin de la monarchie absolue.

Aujourd'hui encore, dans le monde, des peuples entiers se battent et meurent pour obtenir leur libertés, et nous, tels des moutons nous acceptons d'en être privés... mais quelle honte!

Nous célébrons tous nos ancêtres qui, jusqu'au 14 juillet 1789 se sont sacrifiés, et sont morts pour faire entendre leur voix, pour la liberté, pour la République dont les fondements sont: l'indivisibilité, la laïcité, la démocratie, le social. Que sont devenus ces fondements? ils me paraissent aujourd'hui bien loin!

Combien faudra-t-il en sacrifier? combien d'hommes, de femmes, d'enfants faudra il encore sacrifier au nom de la liberté? parce que oui, nous en sommes là aujourd'hui.

Nous sommes dans un pays, qui est en train de nous priver de nos libertés. Nous sommes bel et bien en train de sombrer dans une dictature ou l'entrave à tout type de liberté sera le mot d'ordre.

Il faut savoir que chaque liberté perdue ne sera jamais retrouvée. JAMAIS.

Je ne suis pas en train de me prononcer pour ou contre le vaccin, mais je parle ici de liberté, de NOTRE liberté.

La liberté est un droit fondamental pour chacun de nous! Alors levons nous pour la LIBERTE

Pour la première fois de ma vie je comprends enfin ceux qui disent: "s'il faut reprendre les armes et aller se battre, je le ferais". Pour la première fois de ma vie aujourd'hui je suis prête à prendre les armes... et à me battre.

Nos armes les plus sûres aujourd'hui, ce sont nos mots, notre capacité à réfléchir, notre discernement. Alors cultivons les!

Aujourd'hui, je m'insurge pour notre liberté, pour celles de nos enfants, et je ne me tairais pas.


lundi 3 juin 2019

Superman

On ne peut sauver personne, quel que soit son âge, ses talents, ses atouts.
On peut y croire, mais cela est vain. L'autre ne changera pas.

L'autre, c'est à dire soit même ne peut pas changer du tout au tout. Chacun de nous peut décider de devenir le meilleur de lui-même, cela prend du temps; les obstacles de la vie nous font régulièrement baisser les bras, nous écartent de notre chemin,  sans doute pour mieux y revenir.

Chacun, chacune d'entre nous peut se sauver, c'est à ce moment là qu'il y a besoin d'être entouré et que l'on décèle le vrai visage de notre entourage.
Nous avons tous, je pense, consciemment ou non, été là pour celui ou celle qui en avait besoin. Sera-t-il/elle là quand notre tour viendra de demander de l'aide?
Je suis optimiste de nature, mais ce que je vois du monde, des relations proches, des villes et villages me laissent perplexe.
En effet, j'entends des mots, je vois des intentions, certes, mais ils sont rarement suivis d'effet, il y a des volontés communes de co-créer, de faire ensemble, mais je sens rarement que cela est pour le mieux vivre du monde, d'un monde... de notre monde : Celui dans lequel on a envie de vivre!

Quand vient une demande d'aide, qu'on l'entende ou qu'on la sente, chacun de nous a de bonnes raisons pour n'être pas disponible : Le travail, la famille, la maison... Bref, toutes nos petites lâchetés, et nos bonnes intentions.

Mais celui ou celle qui a besoin de nous, sera-t-il/elle encore là demain?

mardi 28 mai 2019

Suis-je un monstre?

Depuis un an, ma vie a été un vrai tourbillon, dans tous les sens du terme : secouant, nettoyant, rafraichissant, tumultueux, houleux, aérien...

J'ai eu de grandes peines et de grandes joies. J'ai beaucoup pleuré - des larmes de tristesse et des larmes de joie.
J'ai coupé beaucoup de branches pourries cette année. Et je me suis rendue compte que pour assainir l'arbre, il fallait couper un peu plus autour. Au lieu de simplement couper le petit morceau qui est pourri, on est souvent obligé de couper plus large, pour vraiment tout enlever.
(Un peu comme le cancer finalement. Je sais de quoi je parle. Ma maman, que j'ai perdu cette année en avait un dans le cerveau et quand ils l'ont opérée, ils ont été obligés d'enlever un peu plus autour. C'est triste et malheureux, mais c'est ainsi.)

J'ai le sentiment que faire le ménage dans ma vie m'a permis de me libérer, au sens de me rendre libre. Libre de mes choix, libre d'assumer ma vie, libre de conserver ou non des relations et surtout, affranchie de l'opinion d'autrui.

Par ailleurs, j'ai toujours de l'empathie pour les gens, pour tout le monde, pour chacun d'entre vous/nous. Mais je n'arrive plus à conserver des relations avec des personnes qui se plaignent de se sentir seules alors que d'autres leur ont tendu la main étaient là, mais ceux-là mêmes n'ont pas su voir. Je n'arrive plus à parler à des personnes qui vivent en dissonance cognitive en permanence, qui n'assument pas leurs relations, qui disent blanc mais font noir.
Maintenant, je conserve mon intégrité et laisse chacun/e suivre son chemin et et assumer là où il/elle en est, tout comme je le fais.
Je veux bien être présente, mais seulement pour celle/ceux qui ont réellement envie d'avancer, de se sortir d'une situation, pas celles/ceux qui s'y complaisent.  Je veux bien être là pour celles et ceux qui ont EN VIE.
Pour les autres, passez votre chemin.

dimanche 13 mai 2018

Le retour.


Je viens de retourner sur mon blog.
J’ai relu l’intégralité des articles. Il n’y en a en réalité pas tant que cela.
J’ai ressenti une immense fierté à la lecture de ceux-ci et je me demande aujourd’hui comment j’ai pu écrire cela il y a 6 ans maintenant.

Dans le même temps, j’ai la vague sensation de m’être éloignée de mon chemin.

Je travaille depuis quelques années dans la restauration et depuis 3 ans dans la restauration d’entreprise (cela me fait prendre conscience que j’ai des cycles de 3 ans et une année environ de  déambulation/réflexion/expérimentation).
Depuis 3 ans, j’ai appris de nombreuses choses, sur la cuisine professionnelle, sur l’humain, sur le travail quotidien en hyper proximité avec l’équipe. Depuis 1 an, j’expérimente le management, sans avoir aucune formation. Je me découvre, je découvre quel leader je suis (si tant est que nous puissions parler de leadership).
Je suis sortie maintes et maintes fois de ma zone de confort, été à de nombreuses reprises découragée par les comportements humains, basiques.
Et dans le même temps la joie de cuisiner et préparer de bonnes recettes pour le bien être des clients de l’entreprise que nous voyons tous les jours.  Cuisiner avec plaisir pour le plaisir des papilles et des pupilles s’avère extrêmement stimulant. Rester à l’écoute des besoins, des envies et des demandes de chaque client invite à s’adapter, se renouveler, à devenir créatif, à anticiper les tendances (alimentation plus saine, bio, végétarienne…).

En y réfléchissant un peu plus, je me rends compte qu’en réalité j’ai continué ce chemin vers l’alignement, mais de façon plus subtile.
Aujourd’hui, je n’œuvre plus de manière aussi claire à apporter une nouvelle dynamique en entreprise. Je le fais !

J’œuvre au quotidien pour le bien-être des salariés de l’entreprise, pour leur apporter un moment de douceur et de plaisir gustatifs.
Je continue à explorer l’alignement, je me sens sur le chemin de la connaissance de moi-même. Je suis pour le moment toujours heureuse de travailler quotidiennement pour cette entreprise. Cela ne m’empêche pas de réfléchir à d’autres projets tels que la création d’un lieu, d’une école… Je vous en parlerai le moment venu.

J’ai continué à écrire mais dans des carnets, occasionnellement. J’ai pensé longtemps m’être éloignée de ce blog dans mes choix quotidiens. Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que, plus que jamais, je continue le chemin.

Finalement, lorsqu’une envie, un projet est en nous, gravé, il fait son œuvre, parfois à notre insu ; mais il demeure présent et nous guide à travers la vie.



vendredi 20 avril 2012

Qu'est ce qu'un coach performant? (selon moi)

Pour moi un coach performant ou plutôt pour être dans une relation d'aide performante, il faut dans un premier temps avoir fait un réel travail sur soi. C'est à dire être allé dans les profondeurs de son être, savoir pourquoi l'on réagit de telle manière plutôt que telle autre...

Il faut ensuite avoir effectué des formations diverses et variées par exemple : la PNL, l'analyse transactionnelle, l'intelligence émotionnelle, la médiation... Et plus on a de cordes à son arc, plus l'on sera complet lors de l'accompagnement d'un autre être humain.
Il faut faire bien attention de ne pas vouloir être coach pour s'aider soi-même, c'est à dire que l'on ne peut pas être dans une relation d'aide avec l'autre si c'est pour avoir un miroir et y faire des transferts ou mettre de l'affect car si une situation est similaire à la nôtre cela pourrait nuire fortement au coaché, d'où la nécessité d'avoir travaillé sur soi!

Les formations nous aident certes à se connaître mieux, mais encore faut-il être dans cette démarche là et en avoir conscience.
Pour moi être coach ou tout autre terme qui signifie une relation d'aide d'un être humain pour un autre être humain, c'est tout d'abord ÊTRE!
Quelqu'un qui a envie de changer de métier ne peut, à mon sens pas dire je veux être coach! il l'est ou ne l'est pas au plus profond de son être.  Il peut simplement travailler sur lui et découvrir son essence, ce qui l'anime, le met en joie, le fait vibrer... et ensuite découvrir éventuellement que le coaching est un métier qui pourrait lui correspondre, mais ce n'est en général pas le seul, et il n'est pas adapté à tout le monde.

Lorsque je choisi quelqu'un pour m'accompagner, je pose les mêmes questions que je pose à un psy, à savoir:
- quelle est votre formation?
- continuez-vous à vous former?
- quels outils avez vous acquis?
- avez-vous un superviseur?
- quelles sont les techniques que vous utilisez?
- depuis combien de temps exercez-vous?

Ce sont en gros les questions que je pose lors de notre première rencontre et qui vont, entre autres, me permettre de déterminer si le coach a varié ses formations et ses expériences, s'il a travaillé sur lui, s'il fait travailler aussi sur les émotions ou s'il reste juste dans le mental et dans la théorie apprise lors de ses formations.









dimanche 15 avril 2012

Une année formidable!

Ça fait un an que j'ai quitté mon entreprise. Et ça fait surtout un an que ma vie est MERVEILLEUSE!

J'ai le temps de faire ce que j'ai envie de faire et comme j'ai envie de le faire.

Autant vous dire que depuis un an, je n'ai pas chômé (si je puis dire ;-)


J'ai vraiment l'impression d'avoir fait des pas de géant quant à mon approche du monde, de chaque être humain... Je me sens bien plus sereine dans ma vie.

Je viens de créer mon entreprise en tant qu'auto-entrepreneur (et j'en suis fière!) parce que j'ai maintenant des missions : En tant que régisseuse générale lors d'événements d'entreprise ainsi que consultante en communication pour de petites entreprises qui ont besoin d'aide pour évoluer, refaire leur site Internet et leurs outils de communication.

Ce que je fais me plaît beaucoup et me permet de gérer mon temps absolument comme je le souhaite et ça c'est pour moi formidable!


Je suis bien entendu toujours dans ma démarche 'd'atteindre l'alignement', c'est à dire être ce que je suis. J'en découvre un peu plus sur moi chaque jour au travers de rencontres, de promenades, d'opportunités qui se présentent... Et j'aime ça!

Voilà pour mon petit bilan... Et vous, où en êtes-vous dans votre vie?




lundi 5 septembre 2011

Oser sa vie

Qu'est ce que ça signifie Oser sa vie?

Pour moi c'est être capable de tout quitter pour réaliser un projet ou un rêve qui me tient à coeur.
C'est être capable de lâcher prise sur les biens matériels, sur la routine...
Ça peut être aussi s'éloigner de ceux qu'on aime, mais par ailleurs faire de nouvelles connaissances...

Oser sa vie c'est d'abord, pour moi, oser se remettre en question, travailler sur soi pour être en phase, aligné.

J'ai 'osé' participé à une soirée mercredi dernier, organisée par Tribe (voir ici), dont le thème était 'Oser ma vie'.
Des intervenants nous ont présentés leur projet de vie, et la manière dont ils ont 'lâché' leur vie d'avant pour se consacrer à leur passion. Ils nous ont racontés leurs difficultés, leur stress, leur fatigue, mais surtout leur joie immense d'être alignés avec ce qu'ils sont. Et là, je dois avouer que ça m'a redonné la pêche!

Ensuite nous pouvions choisir de participer à l'un de ces ateliers : oser avec son corps, oser être quelqu'un d'autre, oser avec la voix et pourquoi nous n'osons pas.
Dans la vie je ne chante pas parce que je pense que je chante faux. Mais là, l'atelier oser avec la voix était l'occasion rêvée pour moi, de justement trouver ma voie!
Et, j'ai OSÉ, j'ai osé chanter seule devant une trentaine de personnes qui me regardaient... j'en suis ressortie fière, et même si ce n'était pas parfait, j'ai vraiment l'impression d'avoir fait un grand pas dans la connaissance de moi-même.

Depuis quelque jours, je me sens plus confiante, et je me pose la question régulièrement : qu'est ce que j'ai osé faire récemment? et les réponses sont très nombreuses...

Et vous, avez-vous osé votre vie?